Colloques

Nous partageons des biens culturels, des connaissances, des informations - et également des images. 

Quelles sont les questions de droit d'auteur qui en découlent pour nous, curatrices et curateurs ? Que pouvons-nous faire ? A quoi nous engageons-nous ? Et que se passe-t-il avec les images sur le réseau - qui peut utiliser quoi et comment ? Quelle est la position des artistes à ce sujet ?

Notre conférence vise à apporter des réponses aux questions pratiques et à mettre en évidence les défis, mais aussi les possibilités, que présente le partage d'images.Nous conclurons les conférences spécialisées par une table ronde et profiterons ensuite d’un aperçu du Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale.

Chers collègues

Nous avons le plaisir de vous inviter à notre colloque d'automne sur le thème de « L'art dans l'espace public : droit, entretien et médiation ». Un autre point fort sera la présentation de notre portrait vidéo KIK//CCI ! Notre journée se terminera au nouveau Musée cantonal des Beaux-Arts par une exposition de la collection d'entreprise de la Banque Cantonale Vaudoise (BCV).

La partie thématique sur l'art dans l'espace public se composera de diverses interventions courtes. Après une brève présentation par le FCAC (Fonds cantonal d’art contemporain de Genève) de la genèse du futur "Guide des bonnes pratiques droit et art public", Maître Anne-Laure Bandle introduira des notions juridiques clefs au sujet de l'art dans l'espace public et présentera quelques cas d'étude qui soulèvent des questions intéressantes du point de vue artistique et juridique.

Nous aborderons également les aspects de la commande, de l'exécution, de l'entretien et de la restauration des œuvres d'art à l'aide d'exemples pratiques tirés des collections de Lausanne et de Zurich. Natalie Estève (Ville de Lausanne) parlera d'une nouvelle forme de commande venue de France (les nouveaux commanditaires). Alex Ritter (Kunstsammlung Stadt Zürich) présentera quelques cas concrets tirés de sa pratique quotidienne et Chantal Rey (Collection d'art de la Ville de Lausanne) donnera un aperçu des droits et des devoirs envers les œuvres d'art dans la ville de Lausanne et parlera brièvement d’un projet de médiation pour les classes d'école. Présentée par Deborah Keller, la plateforme artlist.net, lancée par le Kunstbulletin, contribue grandement à une meilleure visibilité des œuvres d'art dans l'espace public au niveau national.

Sous la rubrique "Fenêtre de présentation", Marie de Camaret nous donnera un aperçu de la collection d'art de la ville de Neuchâtel. Pour clore cette partie du colloque, nous nous réjouissons de vous projeter en première le portrait vidéo KIK//CCI !

Après l'apéritif, nous nous rendrons au Musée Cantonal des Beaux-Arts Lausanne (MCBA), où Catherine Othenin-Girard (conservatrice BCV) nous introduira l'exposition « Mirage. La collection d’art BCV invite Natacha Donzé, Gina Proenza, Jean-Luc Manz et Denis Savary ». Ces quatre artistes nous ferons l’honneur d’être nos guides dans cet espace. La rencontre se terminera vers 18h00 à la gare.

Nous nous réjouissons d'ores et déjà de votre participation. Les non-membres intéressés sont également les bienvenus.

Le sujet de notre conférence de printemps est l'aliénation d’objets de collection. De nombreuses collections d'art institutionnelles se sont considérablement développées au cours des dernières décennies. Parallèlement au système de prêt, une partie considérable de la collection se trouve dans des dépôts. Dans un contexte d'évolution de l'architecture des bureaux, qui restreint de plus en plus la présentation de l'art dans l'environnement de travail, et des ressources spatiales limitées pour son stockage, les responsables des collections doivent de plus en plus faire face à la question de la cession d’objets. Quelles sont les raisons de réduire un stock de collection ? Quel est le processus d'une aliénation de collection ? Que devez-vous considérer ? Où sont les opportunités et où sont les risques ? Quelles considérations éthiques entrent en jeu ?

Nous aborderons ces questions lors d'une table ronde avec les responsables de collection. Ensuite, les participants à la conférence auront l'occasion de visiter les dépôts de la SKKG (Fondation pour l'art, la culture et l'histoire).  

L’art graphique, sous toutes ses formes, et la question de l’encadrement font partie de notre quotidien. Mais connaissons-nous vraiment les quatre procédés classiques de la gravure ? Par exemple ce qui différencie une impression en creux (taille-douce) et une impression à plat (lithographie) ? Et que savons-nous au juste du processus de production de tel ou tel type de gravure ? Ou quelle est l’importance d’un encadrement réalisé dans les règles de l’art, jusqu’au choix du verre ? Quelles sont les étapes de travail nécessaires à la fabrication d’un cadre ? Enfin, qui produit et commercialise des œuvres graphiques expérimentales ? 

Lors de ce Colloque d’automne, nous visiterons avec un œil attentif trois lieux de production de trois des principaux pionniers de l’art graphique en Suisse : « Why making prints ? » – Thomi Wolfensberger, de l’imprimerie lithographique du même nom, expliquera quels sont les problèmes et les défis posés par les artistes qui fréquentent son atelier et répondra à nos questions en s’appuyant sur l’exemple d’une gravure réalisée sous nos yeux. Au Studio Arte Flückiger, Christoph Flückiger et Ken Schmidli nous montreront quelles sont les différentes étapes d’un encadrement et quel rôle crucial jouent les différents types de verre. Enfin, David Khalat, directeur de l’association vfo, Verein für Originalgrafik, nous présentera quelques perspectives de la gravure dans l’art contemporain.   

Dans le cadre de notre rubrique «Fenêtre de présentation», Thamar Ette nous donnera un aperçu de ses recherches à la Haute école de St-Gall (HSG), qui traitent de l’impact psychologique des collections d’art institutionnelles.

Notre Colloque d’automne s’achèvera par un apéritif convivial généreusement offert par vfo, qui vous permettra de tisser des relations avec d’autres membres de la profession.   

Nous nous réjouissons d’ores et déjà de votre participation. Des personnes intéressées non affiliées sont également les bienvenues.  

Notre colloque de printemps sera consacré à l’art intégré à l’architecture. Ursula Suter, présidente de la KIK//CCI et curatrice de la collection d’art de la BNS, présentera lors d’un bref exposé le processus d’évaluation mis en œuvre pour les projets d’art intégré à l’architecture les plus récents, puis les projets eux-mêmes lors d’une visite guidée exclusivement réservée aux membres de la KIK-CCI. Ils pourront ensuite découvrir le panneau multimédia, dernièrement inauguré au Forum public de la BNS, sur lequel les visiteurs peuvent explorer de manière interactive les fonds d’art de l’entreprise. Lors d’une autre visite guidée, ils auront enfin la possibilité de visiter, en exclusivité, la salle du conseil de la ZKB.

An der Herbsttagung 2019 mit dem Titel "Open Space-Büros: Arte quo vadis?" beschäftigten wir uns mit den Auswirkungen der aktuellen Büroarchitektur auf die Präsentation von Kunst in unseren Arbeitswelten wie Verwaltungen, Unternehmen oder Spitälern. Es wurden dabei Fragen aufgeworfen, die an der Tagung nicht beantwortet werden konnten.

Wir möchten das Thema deshalb in einem Workshop weiter vertiefen: Wie begegnen wir als Leiterinnen und Leiter von institutionellen Kunstsammlungen den Herausforderungen, welche durch die neue Büroarchitektur, aber auch durch neue Arbeitsmodelle und durch die fortschreitende Digitalisierung unser Arbeitsfeld einschneidend verändern werden? Wie wird dies die Ankaufspolitik unserer Institutionen beeinflussen? Wird auch die Kunstproduktion auf die neuen Verhältnisse reagieren müssen?

Wir erarbeiten im Workshop, der von Basil Rogger geführt wird, eine Toolbox mit Fragen und Inputs, welche die Mitglieder von KIK//CCI auf die spezifischen Bedürfnisse ihrer Institution anwenden und damit das Gespräch mit ihren Geschäftsleitungen kompetent führen können.

Innerhalb des Workshops werden drei digital moderierte Arbeitsgruppen gebildet: Detaillierte Ausführungen zu den drei Themenfeldern der Arbeitsgruppen entnehmen Sie bitte dem beiliegenden Programm.

Programm online Workshop - Zukunftsszenarien

Le monde des bureaux et du travail se transforme radicalement et à un rythme fulgurant: il y a de moins en moins de bureaux individuels et de plus en plus de bureaux paysagers – ou bien des espaces informels pour employés nomades, sans bureau fixe (flex office). Les architectes adaptent l’univers des bureaux aux exigences du travail moderne. Cette évolution a des conséquences importantes pour la visibilité des collections d’art institutionnelles: il devient en effet difficile, voire impossible, d’exposer les œuvres d’art dans l’environnement professionnel.  

Lors de notre colloque d’automne, nous nous pencherons sur les questions suivantes: quelle influence l’architecture de bureau de l’avenir aura-t-elle sur l’acquisition et l’exposition des œuvres d’art dans les bâtiments? A quoi ressemblera le poste de travail de l’avenir? Comment les collections d’art institutionnelles peuvent-elles réagir à ce développement? Quelles sont les nouvelles stratégies concernant l’art en milieu entrepreneurial?  

Avec l’architecte Isabel Halene, nous avons pu convaincre une spécialiste avérée de tenir une conférence sur ces problèmes. Membre de la direction de Diener & Diener Architekten, elle s’est investie dans des projets où elle a travaillé étroitement avec des artistes et des curatrices ou curateurs (p. ex. La Bâloise, Swiss Re). Nous aurons l’occasion d’accueillir également Chrissie Muhr, détectrice de tendances en matière de conception de postes de travail contemporains et Senior Design Researcher auprès de VITRA, lors de la table ronde qui suivra. Les curatrices et curateurs de collections institutionnelles Cornelia Dietschi Schmid (Roche), Ursula Suter et Andreas Karcher (comité de KIK//CCI) animeront en outre le débat.  

Nous sommes ravis de pouvoir organiser ce colloque d’automne au siège central de Roche à Bâle. Cornelia Dietschi Schmid et son équipe nous accueilleront et nous donneront un aperçu des possibilités de présentation de la collection d’art de l’entreprise dans la fameuse Tour Roche conçue par le bureau d’architectes Herzog & de Meuron.  

Au nom du Comité, nous avons le plaisir de vous inviter à la 7e Assemblée générale de la KIK//CCI et au colloque de printemps à Dielsdorf, où nous serons les hôtes de l’entreprise de transport Welti-Furrer. Le colloque sera consacré aux différents aspects du transport d’oeuvres d’art – l’une des tâches accessoires les plus importantes dans la vie des curatrices et des curateurs.

Dans sa conférence, Dr. Nathalie Bäschlin, restauratrice en chef au Kunstmuseum de Berne et professeure de restauration-conservation à la Haute école des arts de Berne, donnera un aperçu des résultats du projet de recherche «Transport fragiler Gemälde», dans le cadre duquel a été mis au point un monitoring du transport de tableaux adapté aux exigences du travail quotidien dans les musées. Nous aurons ensuite la possibilité de visiter les coulisses de l’entrepôt d’oeuvres d’art ultra-moderne qui a ouvert ses portes au nouveau siège de l’entreprise Welti-Furrer, l’été dernier.

Les œuvres d’art numérique nécessitent – à la différence des autres œuvres d’art traditionnel – un suivi et un entretien exigeants. Sans mise à jour constante des supports de données, celles-ci sont rapidement périmées. Selon une déclaration de l’auteur de science-fiction Bruce Sterling à propos de l’art numérique, leur durée de vie est souvent «plus proche de celle d’un hamster que d’un humain».

Comment les curatrices et curateurs de collections institutionnelles traitent-ils ce problème? De quoi devons-nous tenir compte dès le moment ou nous acquérons des œuvres dont la durée de vie est limitée ? D’ailleurs, vaut-il encore la peine d’acheter de l’art numérique? Et à quoi pourrait ressembler une gestion durable des collections dans le domaine des arts électroniques? 

Nous nous réjouissons de pouvoir organiser notre colloque d’automne 2018 dans le cadre de la HeK – principal centre de compétences en matière d’art numérique en Suisse. Avec Sabine Himmelsbach, Claudia Röck, Agathe Jarczyk et Kamilla Ødegård, nous avons pu convaincre quatre expertes renommées d’y participer. Elles parleront de la terminologie complexe, de l’acquisition et de la conservation de l’art numérique, et se tiendront à notre disposition pour répondre à nos questions. En s’appuyant sur des exemples concrets d’œuvres provenant de la collection de la HeK et de celle du département Kunst und Bau de la Ville de Zurich, nous pourrons approfondir le sujet et en discuter sur place.   

Organisation: Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK-ISEA) / Université de Lausanne (UNIL) / KIK//CCI

Avec le généreux soutien de l' Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH) / Ville de Lausanne / Helvetia Assurances

En dehors des collections muséales d ’accès public et des collections privées généralement inconnues, il existe de nombreuses collections d ’art qui se trouvent dans des institutions dont le but premier n ’est pas la conservation et la présentation de l ’art. Ce sont précisément les oeuvres en main publique qui, en dépit de leur appartenance à un cercle étendu de propriétaires, ne sont que accessibles à un nombre restreint de personnes. De telles collections sont généralement travaillées qu ’en certains aspects et ne font l ’objet, à de rares exceptions près, d ’aucune étude scientifique. Pourtant ces collections, qui comprennent des oeuvres d’importance souvent considérable, ont été établies en relation avec les organes de soutien à la création et représentent des aspects importants de l’histoire de la réception. A ceci s ’ajoute le fait que ces collections font partie intégrante des collections d ’art de Suisse et du marché de l’art suisse, constituant ainsi l ’un des aspects significatifs de l’histoire de l’art suisse.

Le symposium entend réunir les protagonistes suisses des collections institutionnelles en main publique à l ’occasion d’une journée de rencontre, de conférences, de débats en deux langues, co -organisée par l’Antenne romande de l ’Institut suisse pour l ’étude de l’art (SIK-ISEA) et la section d’histoire de l’art de la Faculté des lettres de l ’Université de Lausanne (UNIL), avec le soutien de l ’Association des curatrices/teurs de collections d’art institutionnelles de Suisse (KIK//CCI) et de la Ville de Lausanne.

Ce symposium, le premier du genre, a pour objectif d ’attirer l’attention sur ces collections, de stimuler la discussion entre les institutions elles - mêmes et de faire dialoguer les acteurs de la politique culturelle, de la technologie et de la recherche, jetant ainsi une nouvelle lumière sur le caractère et le mécanisme des collections institutionnelles en main publique: leurs pratiques, leur histoire, leurs projets.

Website Extra Museo

La KIK//CCI représente plusieurs collections d’art appartenant à des entreprises et de nombreuses collections publiques en Suisse. L’International Association of Corporate Collections of Contemporary Art (IACCCA) représente, quant à elle, exclusivement des collections d’entreprises. Au cours d’un entretien, Loa Haagen Pictet, présidente de la IACCCA, et Andreas Karcher, membre du Comité de KIK//CCI, discuteront des points communs et des différences entre les deux associations sœurs. 

Cette focalisation caractérise également les deux collections présentées à cette occasion. En prélude, Diane Daval nous donnera un aperçu de la Collection d’art du Canton de Genève, d’importance régionale. Pour terminer ce colloque, la curatrice Loa Haagen Pictet nous guidera à travers la célèbre Collection d’art de la Banque Pictet. Dans quelle mesure les curatrices et curateurs de collections publiques et d’entreprises peuvent-ils créer des synergies et les exploiter? Et quel transfert de savoir est possible dans le cadre de notre association?

La «fenêtre KIK//CCI» permet à nos membres de présenter personnellement leur collection. Susanne Bieri, responsable de la Collection des estampes de la Bibliothèque nationale suisse et nouvelle adhérente de l’association, a brièvement présenté l’histoire, la stratégie de la Collection et ses perspectives d’avenir.  

L’exposé principal de Marc Egger, conservateur-restaurateur HES, était consacré à la restauration de sculptures modernes. Spécialiste des matériaux modernes, il a montré à l’aide d’exemples types à quelles difficultés il était confronté lors de la restauration de sculptures en matière plastique. Il a également attiré l’attention sur les questions que nous devrions déjà prendre en compte, en tant que curatrice ou curateur, lors de l’achat de telles œuvres et leur installation. Ensuite, nous avons pu visiter la fonderie d’art de St-Gall en deux groupes. De la fonte en métal classique à l’imprimerie 3D en grand format ultramoderne, nous avons eu un aperçu des multiples procédés qui sont aujourd’hui à la disposition des artistes contemporains. Pendant l’apéritif où nous avons pu déguster de succulentes friandises préparées par la cantine de la Sitterwerk, nos membres se sont attardés pour dialoguer et échanger leurs points de vue.

Pour commencer, Dr. Astrid Bextermöller, souscriptrice en assurances et experte en art auprès de Helvetia, a prononcé une conférence sur le thème de l’assurance d’œuvres d’art. Quels objets peuvent être assurés? A quels dangers les œuvres sont-elles exposées? A quoi faut-il faire attention en termes de risques stationnaires et de risques de transport? Ensuite, Philippe Grütter, spécialiste en sinistres pour les dommages durant le transport et les dommages causés aux œuvres d’art, a présenté à l’aide d’exemples tirés de la pratique les principales causes de dommages. Après avoir expliqué les différences entre une couverture d’assurance d’œuvres d’art et une couverture d’assurance traditionnelle, il a attiré l’attention sur les exclusions dans l’assurance d’œuvres d’art et a expliqué comment une valeur d’assurance était définie. Enfin, Nathalie Loch et Andreas Karcher ont guidé les participants scindés en deux groupes au travers de la collection d’Helvetia et dans l’exposition Hortus Botanicus au Foyer d’art du siège central d’Helvetia. L’«Apéro riche» servi au restaurant sur la terrasse leur a permis de jouir de l’agréable soirée d’été au-dessus des toits de Bâle et ils en ont profité pour poser d’autres questions aux intervenants et cultiver les relations avec les membres du réseau.

L’art intégré à l’architecture au bâtiment est au centre du colloque d’automne de cette année. En introduction, Tanja Scartazzini, responsable du département Kunst am Bauà la Direction des constructions du Canton de Zurich, présentera le modèle de contrat d’art intégré à l’architecture au bâtiment élaboré par la KIK // CCI.

Erwin Carigiet, directeur de l’Hôpital municipal de Triemli et membre de la Commission artistique de l’établissement, donnera un aperçu du nouveau bâtiment Bettenhaus dont la construction s’est achevée au printemps 2016. Nous aurons ainsi l’occasion d’apprendre quels sont, de nos jours, les défis et les tâches auxquelles un hôpital est confronté, et quelle a été son expérience à ce sujet.

Quelles sont les possibilités qui se présentent lorsque l’agrandissement et la rénovation d’un hôpital durent plus de dix ans avec un budget de 700 000 francs pour les œuvres d’art? Dès le début, il était clair qu’il fallait profiter de cette longue période de travaux pour étendre le processus artistique sur toute sa durée. Karin Frei Bernasconi, directrice du département Kunst und Bau de la Ville de Zurich depuis 2001, et responsable, à cette fonction, de l’art présenté au Triemli, a élaboré le concept curatorial «Kunst Station Triemli». De 2010 à 2016, dans le cadre de leurs interventions, les artistes ont interagi avec l’architecture, l’hôpital et la vie quotidienne. Cet exposé décrit le processus, le contexte et les obstacles rencontrés lors de la réalisation des œuvres et résume brièvement les réactions du public.

Au cours des visites guidées, nous pourrons jeter un coup d’œil aux interventions réalisées in situ par Zilla Leutenegger, GRRRR, Marc Bauer et Renée Levi, ainsi que d’autres interventions, notamment celles de Tobias Nussbaumer et Lena Eriksson. Nous essaierons en particulier de répondre à la question suivante: quelles exigences l’art contemporain peut-il poser à un hôpital, et vice-versa?

Le suivi de la collection et la gestion des prêts sont des thèmes essentiels dans notre activité quotidienne. La visite du Centre des collections du Musée national suisse nous montrera comment traiter selon les règles de l’art chaque objet et organiser professionnellement un dépôt. Pour le thème des prêts, nous nous réjouissons qu’Elaine Vogel Keller, présidente de Swiss Registrars, ait accepté de présenter le métier de régisseur d’œuvres d’art ainsi que son association. Lors de la discussion qui suivra, nous parlerons des interfaces entre nos activités. Il s’agit d’échanger nos expériences, mais aussi de constituer un réseau qui nous sera précieux pour notre travail quotidien. La visite nous permettra ensuite de jeter un coup d’œil dans les coulisses du Centre des collections et nous offrira la possibilité exclusive de faire l’expérience directe de certains aspects de la gestion des collections et d’en discuter sur place.

Ricola n’a pas de musée. L’entreprise a décidé en revanche d’accrocher les œuvres de sa collection dans ses propres locaux. Elle collectionne de l’art contemporain suisse depuis 1975. Après nous avoir guidés au travers de la Collection Ricola, son curateur, l’historien de l’art Roman Kurzmeyer, nous fera visiter la Maison des Herbes, un bâtiment en pisé conçu par le bureau d’architectes bâlois Herzog & de Meuron, dont la construction s’est achevée l’an dernier et dans lequel l’entreprise stocke les herbes et les transforme.

Conseillère artistique et curatrice en matière d’art in situ auprès de Novartis SA à Bâle de 2006 à 2014, Jacqueline Burckhardt nous propose dans sa conférence un aperçu du campus Novartis, de son architecture et des projets artistiques qui y ont été réalisés. S’appuyant sur quelques-uns de ces projets, elle explique les processus d’élaboration de ces œuvres d’art spécialement créées pour ce site et nous fait part de ses réflexions à ce sujet.

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Dans nos collections d’art, nous conservons toutes et tous des photographies et sommes confrontés aux différents problèmes que posent ce genre d’œuvres. La Fondation suisse pour la photographie à Winterthour fait preuve d’une approche professionnelle de ce médium depuis plus de quarante ans.

Dans son exposé, Martin Gasser, curateur et conservateur de la Fondation, présente l’histoire de la collection, sa stratégie de développement et les différentes techniques de la photographie contemporaine. 

Christine Keller, restauratrice auprès de la Bibliothèque nationale suisse, nous expliquera ensuite comment gérer de façon professionnelle un fonds de photographies contemporaines. 

Deux visites guidées complètent ce colloque: Sabine Münzenmaier nous fera pénétrer dans les coulisses de la Fondation pour la photographie tandis qu’Astrid Näff nous donnera un aperçu des trois expositions actuelles présentées au Centre de la photographie. 

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Présentation de la Collection d’art de la Banque Cantonale Vaudoise 
Notre premier colloque organisé en Suisse romande a été un franc succès. Dans la merveilleuse atmosphère du Château de Montagny à Lutry, où nous étions les invités de la BCV, Catherine Othenin-Girard, conseillère artistique auprès de la banque, nous a guidé à travers l’exposition d’œuvres de cette respectable collection vaudoise qui réunit les meilleurs exemples d’art contemporain de la région. 

Présentation du Fonds des arts plastiques de la Ville de Lausanne 
Béatrice Béguin, responsable de la collection d’art municipale, a expliqué la méthode impressionnante qu’elle met en œuvre pour gérer professionnellement cette dernière, et comment elle a initié une collaboration avec l’Université de Lausanne. Les étudiants réalisent des recherches en relation avec la collection qui contribuent à clarifier certaines questions encore en suspens. En 2017, un vaste colloque sur ce projet est prévu à l’Université.

Ces deux positions représentaient les deux pôles de la KIK // CCI: celui des collections privés et celui des collections institutionnelles publiques.  

Le collectionneur façonne-t-il l’artiste contemporain?
Dans sa conférence portant sur le sujet imposé, à savoir: Le collectionneur façonne-t-il l’artiste contemporain?, Christian Bernard (fondateur et directeur du Mamco, Musée d’art moderne et contemporain de Genève) a donné une réponse à la fois différenciée et provocatrice à cette question. Ce n’est pas le collectionneur – nous parlons ici des «mégacollectionneurs» du marché de l’art mondialisé – qui fait l’artiste. Car il n’y pas d’artiste ni de collectionneur type. Il existe en revanche des intérêts économiques que les deux parties savent exploiter. Ce sont donc, en premier lieu, des intérêts médiatiques et financiers qui exercent une influence sur le marché de l’art et font naître les produits correspondants. Alors qu’à la Renaissance, où les mécènes issus de la bourgeoisie utilisaient également l’art comme un moyen d’autoreprésentation, les concepts d’invention picturale et les questions techniques faisaient l’objet de négociations, aujourd’hui, le succès médiatique qui peut être obtenu au moyen d’une œuvre d’art, puis sa commercialisation adéquate, reposent entièrement sur le commanditaire. Quels que soient le poids et l’insistance avec lequel l’artiste et le collectionneur savent désormais se positionner dans les médias – seule l’histoire leur attribuera une importance effective. Et le jugement pourrait bien être impitoyable.

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A propos du thème du colloque
Par Corporate Social Responsibility (responsabilité sociale institutionnelle), on entend aujourd’hui un concept entrepreneurial global, intégrant les dimensions du développement durable dans leur ensemble. Toutes les contributions sociales, écologiques et économiques d’une entreprise doivent, si possible, aller volontairement au-delà du simple respect des dispositions légales. La Mobilière veut, sous la direction de Dorothea Strauss, développer ce domaine afin d’être en mesure, à l’avenir, d’assumer pleinement cette responsabilité sociale et culturelle. L’engagement artistique de la Mobilière et le Prix Mobilière seront donc repositionnés. L’objectif est d’utiliser la puissance d’innovation des stratégies artistiques et culturelles pour développer des processus écologiques et sociaux durables. Selon Dorothea Strauss, l’art peut fonctionner comme un moteur pour l’économie. La puissance d’innovation artistique doit être utilisée pour développer des stratégies durables, ainsi qu’elle l’a expliqué dans le contexte de sa première exposition organisée au siège de la Mobilière: Biens mobiliers – et mythes du quotidien. 

Quelle différence y a-t-il entre l’engagement de la Mobilière et notre activité de responsables de collections d’art institutionnelles? L’art est-il, oui ou non, véritablement utilisé comme un moteur? En compagnie de Dorothea Strauss, nous pourrons nous faire une idée du concept de la Mobilière et visiter la collection d’art de la société d’assurances, puis discuter de cette nouvelle approche.

Après avoir exposé les questions juridiques et éthiques qui se posent (clarification de la propriété, obligations juridiques de droit privé, protection des droits d’auteur), Benno Widmer, membre de la Commission d’éthique de l’ICOM, responsable du Service spécialisé Transfert international des biens culturels de la Confédération, en conclut que la cession d’œuvres d’art doit obéir aux mêmes exigences de qualité que celles de leur achat. Les recettes provenant des ventes doivent, en outre, rester dans le circuit artistique et être utilisées pour de nouvelles acquisitions.  

Roger Fayet, président d’ICOM Suisse, directeur de l’Institut suisse pour l’étude de l’art (SIK-ISEA), Zurich, relève une différence entre les musées, en tant qu’«institutions de sauvetage» des biens culturels, et les collections d’art institutionnelles qui ont, au contraire, une autre orientation. Ces dernières n’ont en effet, généralement, aucune mission de conservation ou de recherche. La cession de certaines œuvres dans les collections d’entreprises peut, de temps à autre, s’avérer judicieuse pour stabiliser la qualité d’une collection. Elle doit toutefois être réalisée de manière responsable et professionnelle. Il est également important de documenter l’œuvre avant la vente.

Tanja Scartazzini, responsable du projet Kunst am Bau à la Direction des constructions du Canton de Zurich, explique, en s’appuyant sur un exemple pratique dans le contexte de la Anton Graff-Haus, ce que signifie la conservation, en dépit des résistances, d’une œuvre d’art intégrée au bâtiment n’étant pas considérée par les autorités en charge de la planification comme un bien culturel digne d’être protégée, et le fait de l’avoir désormais sauvée, pour la plus grande joie des utilisateurs de cet édifice. Dans le Canton de Zurich, il manque de directives et de réglementations concernant la destruction d’œuvres d’art faisant partie intégrante d’un bâtiment. Lors d’un rachat, il faudrait, en règle générale, décider aussitôt de la procédure à suivre au cas où les conditions devaient se transformer et que l’œuvre doive être démontée.

Nicole Kurmann, responsable de la culture auprès de la Ville de Wintertour, montrera, à l’occasion d’une visite guidée, de nombreux projets d’art intégré au bâtiment et arbordera divers aspects relatifs à l’art dans l’espace public.  

Autres textes concernant le thème de la cession d’œuvres d’art: Roger Fayet, «L’éthique de la cession entre conviction et responsabilité», Annuaire ICOM 2011

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Visite de la Collection Julius Bär en compagnie de son curateur, Christian Zingg 

L’engagement en faveur des arts plastiques a été activement mis en pratique par les familles des fondateurs et cela confère à la Banque, aujourd’hui encore, une crédibilité en la matière. La Collection de la Banque Julius Bär impressionne par la qualité des démarches artistiques représentées. Elle s’est étoffée grâce au rachat d’autres instituts bancaires, bien que les différentes cultures de collections des entreprises ne soient pas aisément conciliables. Regrouper et placer de manière pertinente les fonds artistiques dans des succursales dispersées dans le monde entier constitue donc un défi particulier pour le curateur. Il est particulièrement réjouissant de revoir les objets de Jean Tinguely qui avaient jadis donné son cachet incomparable au Café Münz, à Zurich. La décoration aux couleurs éclatantes du secteur du restaurant, réalisée par Beat Zoderer, et celle du foyer par Sämi Buri, sont particulièrement impressionnantes. 

Visite guidée de l’OFC en compagnie d’Andreas Münch

Roger Fayet et Matthias Oberli présentent dans un bref exposé les différents projets de la SIK-ISEA, en particulier SIKART.

Visite guidée de différentes sections de la SIK-ISEA en compagnie de Roger Fayet, Matthias Oberli et des responsables des sections présentées

Roman Caflisch, de la compagnie d’assurances ARTAS, explique dans un bref exposé les modalités et les arrière-plans d’une assurance d’œuvres d’art.  

Andreas Karcher et Nathalie Loch présentent l’engagement artistique de la Nationale Suisse et nous guident dans la Collection de la compagnie d’assurances.

Denise Widler présente son travail de master à la Zürcher Hochschule der Künste, intitulé «Kunst im Spital – Luxus oder Selbstverständlichkeit» («L’art à l’hôpital – luxe ou évidence»).

L’architecte Karin Frei Bernasconi (département Kunst und Bau, Service des constructions publiques de la Ville de Zurich) présente le projet «Kunststation Triemli 2010-2020» qu’elle a conçu. 

Visite guidée de la collection du CHUV en compagnie de Caroline de Watteville, et, notamment, présentation de diverses interventions artistiques dans le bloc opératoire souterrain

Tanja Scartazzini (responsable du projet Kunst am Bau auprès de la Direction des constructions du Canton de Zurich) et Nadine Haldimann (Banque cantonale zurichoise) répondent aux questions juridiques concernant les problèmes de responsabilité, la certification d’œuvres d’art, l’obligation d’entretien, les contrats de prêt et l’assurance concernant des projets d’art intégré au bâtiment ainsi que nos collections.

Visite guidée de la Collection d’art de la Confédération en compagnie de Pierre-André Lienhard, ancien curateur de la Collection

Visite guidée de la Collection de l’Université de Bâle en compagnie de Claudia Geissmann

Visite guidée de la Collection d’art du Canton de Zurich en compagnie de Kathrin Frauenfelder

Visite guidée de la Kunstarchiv du Canton de Berne en compagnie de Dörte Doering